Aujourd’hui, des milliers de personnes migrent dans le monde. Un grand nombre de migrants fuient leurs pays d’origine pour des raisons liées à la pauvreté au chômage ou pour améliorer leurs conditions de vie. Parfois le départ est lié au gouvernement politique, la religion ou à des raisons climatiques.
Par exemple, la population syrienne qui se voit obligée de migrer en raison de la guerre civile. Les migrants empruntent des routes, souvent longues, couteuses et dangereuses. Des dizaines d’entre eux se blessent ou sont abandonnés dans le grand Sahara sans eau ni vivre, ne sont pas soignés et vivent dans une grande précarité.
Le Maroc leur sert d’intermédiaire pour récolter de l’argent et ensuite poursuivre leur périple en tant que clandestins vers les pays d’Europe. Ils vont en France, en Italie, en Espagne et bien d’autres pays. Mais avant de partir vers ces pays, ils passent leur journées à mendier dans les rues et les boulevards du Maroc, ou essayent de trouver du travail pour se nourrir et nourrir leurs familles.
Au Maroc, leurs destinations principales sont Nador, Tanger,Ceuta, Melilla, Rabat et Casablanca, mais le principal point d’accès de ces migrants subsahariens au Maroc demeure la frontière avec l’Algérie, le reste passe principalement par les postes frontiers officiels notamment l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Les refoulements par le Maroc se font généralement à partir d’Oujda à la frontière nord-est avec l’Algérie.
Voici un témoignage d’un migrant Guinéen. Il s’appelle Omar. En Guinée, il était professeur de mathématiques mais a décidé de quitter son pays car il n’arrivait plus à subvenir aux besoins de sa famille nombreuse. Arrivé à Casablanca par avion, il a du faire la manche afin de se payer des transports pour arriver à Agadir. D’après lui, le racisme est très présent dans leur quotidien. En effet, les enfants leur jettent des pierres, leur crachent dessus, les insultes et cela sans aucune raison apparente...
Chayek Boutayna
Source Photos
histoire-immigration.fr
konbini.com