Ebola: Où en est le virus en 2019
- Le Lycéen
- 10 avr. 2019
- 2 min de lecture
L'épidémie de 2014 a fait couler beaucoup d'encre mais qu'est-ce-que nous, les "millennials" savons vraiment à son sujet et qu'est il advenu de ce virus ? Tout d'abord, commençons par une courte présentation.
Le virus Ebola est un agent infectieux provoquant chez l'humain et les autres primates des fièvres souvent hémorragiques .
La maladie qu'il engendre ne possède pas de traitement homologué et présente un taux de mortalité allant de 25 % à 90 % chez l'humain. Si certaines de ses épidémies furent accidentelles, les bioterroriste ont longtemps tenté de s'approprier le virus, la tentative de contamination avortée de la secte japonaise Aum Shinrikyō en 1992 restant dans les mémoires.

La plus grande épidémie d'Ebola ressencée à ce jour reste celle de 2013 à 2016 ayant causé un taux très élevé de mortalité et conflits socio- économiques dans les régions de l'Afrique de l'est notamment en Guinée, au Libéria et en Sierra-Leone. Le peu de médiatisation de ce virus laisserait penser qu'il a disparu mais, le virus Ebola, l'une des pires incarnations de la peur moderne du danger biologique, existe encore.
L'épidémie ne s'est jamais arrêtée en 2016, elle a seulement réduit son intensité et aujourd'hui nous pouvons citer parmi ses victime la République Démocratique du Congo où elle a fait 522 morts confirmées et 65 morts présumées sur un total de 932 cas confirméset 65 présumés en Mars 2019 d'après la WHO (World Health Organisation). Katwa avec 59 cas et Butembo avec 12 cas sont actuellement les deux autres plus grandes zones à risques tandis que plusieurs régions voisines telles que Beni (7 cas) , Kyondo (4 cas) ,Oicha (4 cas) , Vuhovi (3 cas), Biena (2 cas) , Kalunguta (2 cas), Komanda, Mabalako, Manguredjipa, Masereka et Mutwanga avec 1 cas chacune.
Il existe aujourd'hui un risque potentiel de transmission du virus Ebola au niveau national et régional en raison des déplacements importants entre les zones touchées avec le reste du pays et les pays voisins pour des raisons économiques et personnelles, ainsi que pour des raisons d'insécurité. Les pays touchés connaissent simultanément d'autres épidémies (par exemple, choléra, poliomyélite à vaccin dérivé du paludisme, paludisme) et une crise humanitaire à long terme. De plus, la situation sécuritaire précaire dans le Nord-Kivu et en Ituri limite encore la mise en œuvre des activités de réponse.
Grar Rim
Sources photos:
futura-sciences.com
RTVE.es
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