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Même pas peur !

Dernière mise à jour : 6 févr. 2019


A l’origine, les phobies sont en grandes parties issues de l’enfance et voire même de la vie préutérine. Elles se développent de manière plus forte à l’adolescence. Cependant, certaines phobies, comme la peur des araignées par exemple ( l’arachnophobie ) seraient plus dues à certains faits culturels, répétés et transmis de génération en génération par mimétisme. Nous nous intéresserons ici à une peur très répandue dans le monde, la peur du vide, ou, plus scientifiquement parlant, l’acrophobie.


La peur du vide :

A ne pas confondre avec le vertige qui est une sensation de désorientation importante induite par un problème au niveau de l’oreille interne, l’organe à l’origine de l’équilibre. Le véritable nom de cette peur est « acrophobie », elle est composée de « acro » signifiant élevé et phobie suffixe commun à l’expression des peurs. Cette phobie assez courante suit un principe plutôt simple : elle consiste en la panique rien qu’à l’idée de se retrouver en hauteur et conduit donc à l’évitement au quotidien de toutes situations demandant de se placer suffisamment haut ( la hauteur limite peut varier avec les individus mais peut être relativement basse ). On devient alors terrifié lorsque l’on doit monter une échelle, être sur un balcon, s’approcher de près ou de loin d’un parc d’attraction… L’acrophobie à généralement pour origine un traumatisme plus au moins ancien ( chute pendant l’enfance etc... ) ou après avoir éprouvé à plusieurs reprises une sensation de vertige en hauteur ( d’où la confusion entre les deux différents termes ) liée à une « désynchronisation » entre les informations perçues par l’oeil et celle perçues par l’oreille interne. Cette peur reste néanmoins surmontable en se confrontant à sa peur progressivement et en se mettant peu à peu dans des situations sources de paniques mais inoffensives (commencer par faire une attraction appelée « briseur de nuque » au parc d’attraction le plus proche n’est pas un remède miracle). Dans les cas les plus extrêmes, l’aide d’un expert thérapeutique, spécialise dans la maîtrise de soit face aux phobies de toutes sortes.



La peur du noir :

La peur du noir ou achluophobie, mot composé du grec ancien « akhlús » signifiant « brouillard » et de phobie suffixe communément utilisé pour parler de la peur. Cette peur affecte le plus souvent les enfants plus au moins jeunes et possède de nombreux types de déclencheurs différents : peur de se retrouver dans une pièce ou un lieu obscur ; peur de se retrouver face à une entité ( monstre, fantôme etc, vu dans des œuvres de fictions par exemple ) ; peur d'être nez à nez avec une personne voulant nuire à la personne concernée ( comme un tueur ou un voleur par exemple ).

Les personnes atteintes de cette phobie vont toujours chercher à mettre en place des stratégies d'évitement ( laisser des lumières allumées, ne pas éteindre la télévision, dormir avec quelqu’un dans la même pièce que soit etc... ). Celles-ci ne font qu'empirer la situation car l'association entre obscurité et danger n'en est que renforcée. Le meilleur traitement consiste à comprendre l'origine de l'association et de la peur et ainsi pouvoir réaliser son irrationalité afin de supprimer définitivement cette phobie et pouvoir aller de l’avant. Ceci peut être fait dans le cadre de thérapies psychologiques.



Jean Sidati Thepaut

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